Noël, noël, c'est le bordel
Par Le Papa de Sigmund, dimanche 17 décembre 2006
Ah ouais tiens. Comment on va faire un repas de Noël qui tienne la route, hein ?
Non mais t'as vu ce qu'on a le droit de manger quand on est une femme enceinte ? Et donc le droit de manger quand on est le roudoudou-d'amour solidaire d'une femme enceinte ? Rien, rien du tout, un quart de branche de céleri, une demi-endive, le désert du Gobi. J'te jure, c'est pas qu'on soit des fanatiques de la consommation hypercalorique et choléstérologène de Noël, mais bon quand même des fois on fait des folies jusqu'à s'autoriser une pauvre huitre ou une demi-langouste mayonnaise à la cafétéria du coin (mais pas de foie gras, suite à cette lecture). Mais pour cette année je te le dis tout net mon gars tu peux te la mettre sous le bras, l'huitre, et je ne parle même pas de la langouste. Ô Sigmund qu'as tu fait ! Et en plus tu ne bouges même pas !
Donc on a pas le droit aux coquillages : les huitres sont out. Pas le droit aux aliments crus, les huitres sont out deux fois, ça y est cette fois deux expulsions temporaires c'est le carton rouge assuré, et oui nous avons tous vu sur l'image au ralenti cette huitre essayer de tacler ignominieusement mon amour-qui-sait-pas-les-ouvrir avec un bactérie potentiellement mortelle pour un pauvre Sigmund. Pas d'huitres, pas de coquilles Saint-Jacques, alors là c'est du scandale, c'est trop injuste. En plus avec les Saint-Jacques y'avait quasiment du religieux dans l'air, l'impression de faire une sorte de pélerinage gastronomique et puis c'est pas dur à préparer (faut pas oublier d'enlever la coquille, comme les huitres). Avec les crustacés, c'est la cata de la mer, interdite, verboten, dehors les femmes enceintes et leurs foetus trop fragiles. Pas de langouste, pas de crabes, pas de homard, Ok d'accord et le poisson pané on y a droit ? Alors d'accord pour le poisson pané de Noël franchement ça va avoir de la gueule le repas de fin d'année je vois déjà la table dressée, les bougies les assiettes, la nappe damassée, les couverts argentées et ces beaux carrés frits, dorés et odorants, avec de la purée ou des endives molles.
Y'a pas de fromage non plus (enfin je veux dire des vrais fromages). Adieu le livarot de Noël, la Coulommiers de Noël, le Mont-D'or de Noël. Adieu le pain brûlé que l'on recouvre généreusement de la crême coulant d'un bon reblochon fermier frotté à la paille bouseuse de l'étable.
Y'a pas de vin non plus et pas de gibiers (because pas de civet). Adieu le grand cru soigneusement gardé pour l'occasion, adieu le Pommard, adieu le Sauternes. Adieu la daube de sanglier aux petits lardons mitonnée pendant cinq heures sur le coin du fourneau.
Y'a pas de champagne. Y'a pas de saumon fumé. Y'a pas de rillettes (Comment ? Vous connaissez pas les rillettes de Noël ? Vous savez pas ce que vous manquez). Pas de saumon, on croit rêver. Finis les repas de mon enfance où nous nous jetions joyeusement des tranches de saumon à la figure en guise de blagues de Noël. Finis (je crois que la faim et la frustration commencent à me faire délirer).
Y'a rien, y'a pus rien.
Et bientôt un billet :
Nouvel An, nouvel an, on mange des glands.
Non mais t'as vu ce qu'on a le droit de manger quand on est une femme enceinte ? Et donc le droit de manger quand on est le roudoudou-d'amour solidaire d'une femme enceinte ? Rien, rien du tout, un quart de branche de céleri, une demi-endive, le désert du Gobi. J'te jure, c'est pas qu'on soit des fanatiques de la consommation hypercalorique et choléstérologène de Noël, mais bon quand même des fois on fait des folies jusqu'à s'autoriser une pauvre huitre ou une demi-langouste mayonnaise à la cafétéria du coin (mais pas de foie gras, suite à cette lecture). Mais pour cette année je te le dis tout net mon gars tu peux te la mettre sous le bras, l'huitre, et je ne parle même pas de la langouste. Ô Sigmund qu'as tu fait ! Et en plus tu ne bouges même pas !
Donc on a pas le droit aux coquillages : les huitres sont out. Pas le droit aux aliments crus, les huitres sont out deux fois, ça y est cette fois deux expulsions temporaires c'est le carton rouge assuré, et oui nous avons tous vu sur l'image au ralenti cette huitre essayer de tacler ignominieusement mon amour-qui-sait-pas-les-ouvrir avec un bactérie potentiellement mortelle pour un pauvre Sigmund. Pas d'huitres, pas de coquilles Saint-Jacques, alors là c'est du scandale, c'est trop injuste. En plus avec les Saint-Jacques y'avait quasiment du religieux dans l'air, l'impression de faire une sorte de pélerinage gastronomique et puis c'est pas dur à préparer (faut pas oublier d'enlever la coquille, comme les huitres). Avec les crustacés, c'est la cata de la mer, interdite, verboten, dehors les femmes enceintes et leurs foetus trop fragiles. Pas de langouste, pas de crabes, pas de homard, Ok d'accord et le poisson pané on y a droit ? Alors d'accord pour le poisson pané de Noël franchement ça va avoir de la gueule le repas de fin d'année je vois déjà la table dressée, les bougies les assiettes, la nappe damassée, les couverts argentées et ces beaux carrés frits, dorés et odorants, avec de la purée ou des endives molles.
Y'a pas de fromage non plus (enfin je veux dire des vrais fromages). Adieu le livarot de Noël, la Coulommiers de Noël, le Mont-D'or de Noël. Adieu le pain brûlé que l'on recouvre généreusement de la crême coulant d'un bon reblochon fermier frotté à la paille bouseuse de l'étable.
Y'a pas de vin non plus et pas de gibiers (because pas de civet). Adieu le grand cru soigneusement gardé pour l'occasion, adieu le Pommard, adieu le Sauternes. Adieu la daube de sanglier aux petits lardons mitonnée pendant cinq heures sur le coin du fourneau.
Y'a pas de champagne. Y'a pas de saumon fumé. Y'a pas de rillettes (Comment ? Vous connaissez pas les rillettes de Noël ? Vous savez pas ce que vous manquez). Pas de saumon, on croit rêver. Finis les repas de mon enfance où nous nous jetions joyeusement des tranches de saumon à la figure en guise de blagues de Noël. Finis (je crois que la faim et la frustration commencent à me faire délirer).
Y'a rien, y'a pus rien.
Et bientôt un billet :
Nouvel An, nouvel an, on mange des glands.
Commentaires
1. Le vendredi 22 décembre 2006 à 00:24, par M. LeChieur
2. Le vendredi 22 décembre 2006 à 12:22, par Le Papa de Sigmund
3. Le vendredi 22 décembre 2006 à 18:31, par Rajiv
4. Le samedi 23 décembre 2006 à 00:41, par Le Papa de Sigmund
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