Qu'est ce que je disais. Hier je racontais qu'on allait finir avec des gousses d'ail autour du cou à force de superstition destinée à éviter les faux-culs (je sais on comprend rien à ce que je dis, mais allez voir hier vous comprendrez mieux). Hé ben, paf, ça a pas raté. L'illustration parfaite aujourd'hui.

Mon amour-terrorisé a appelé sa copine depuis qu'elle est petite, sa meilleure amie proche, genre on a fait les quatre cent coups ensemble, et tu te rappelles le concert à la MJC de Melun, la fois où tu avais dragué cette équipe de rugby-non t'es folle raconte pas ça- mais si c'est rigolo... Bon bref, voyez le genre quoi. Bon cette meilleure amie - appelons-là la-meilleure-amie-de-mon-amour pour faire simple, quoique non c'est pas simple, disons plutôt Marcella, c'est joli Marcella - qu'est ce que je disais déjà ?

Ah oui, donc il faut dire que Marcella est actuellement enceinte de son deuxième, accouchement prévu dans deux mois, ça a intérêt à être un garçon pasque le mari de Marcella -appelons-le Marcello- est très à cheval là-dessus, il a été très déçu de la naissance de son premier enfant, une fille (disons Marcelette pour avoir un tiercé gagnant, très à cheval je vous dit). Bref. Donc Marcella est enceinte et va accoucher. Je rappelle que Marcella est la meilleur amie de mon amour depuis au moins la 6ème. C'est pas rien quand même ; c'est même le genre de relation inter-personnelle à dégénérer dans des serments du genre "ah oui nous élèverons nos enfants ensemble", "on se dira tout" et tout ça. D'ailleurs pour l'équipe de rugby, hum, bon, bref. Bon.

Donc voilà mon amour-rajeunie qui appelle sa copine d'enfance, pour lui annoncer que 1/ d'abord elle a un polichinelle dans le tiroir, il était temps et ça se passe plutôt bien du coté du papa et 2/ tu pourrais me filer un tuyau genre comment on fait pour la grossesse et tout ça. Confiant, mon amour. Peut-être un peu naïve rapport à la superstition, aux gousses d'ail et à la probabilité des faux-culs.
Et voilà-t-y pas que Marcella lui claque le téléphone au nez en lui intimant de ne rappeler que lorsque le cap des trois mois sera passé. Comme ça, là, sèchement. Faisant fi d'années passées ensemble à fumer des pétards et à boire des coups avec des rugbymens, ou à faire les quatre coups à la MJC de Melun (c'est tout petit). On en est là. Misère. On n'en sait pas plus. A-t-elle eu peur que cela porte la poisse à Sigmund ? Ou bien à sa future fille (Marcellinette) que je lui souhaite ? Mystère, mystère et boules de gomme à l'ail.

Je sens que nous entrons de plein pied dans les marécages de l'irrationnel. Et moi qui suis toujours abonné à Zététique-Magazine, à Science et Vie, à La Recherche, à La Raison, à Crôa-Crôa et à Macramé-magazine (ce qui n'est pas sans rapport, le macramé étant avant tout rigueur et théorisation). Comment-vais je gérer ce nouveau défi ? Hein ?
Vous aimeriez bien le savoir ?
Moi aussi.