Après faudra se fader :
- les décorations, les arbres, les épines, les pieds en bois qu'il faut clouer, les guirlandes électrocuteuses, les boules, la mauvaise conscience (à cause de l'arbre abattu), les étoiles, les angelots, la neige artificielle qui colle, les plombs qui sautent,
- les cadeaux, les cadeaux, l'avalanche de cadeaux, cadeaux en plastoc, cadeaux en toc, cadeaux pour soulager une mauvaise conscience, cadeaux pour gogo, cadeaux chérots,
- le papier cadeau que l'on froisse et que l'on jette par tombereau au bout d'une demi-heure pour faire comme dans les films et trouver l'étincelle de joie frelatée du bambin qui déchire, déchire, déchire, et le papier qui vole partout jusque dans les guirlandes qui n'y foutent pas le feu, dommage,
- les parents, les beaux parents, les appels, les contre-appels, les voeux, l'adoration du petit, les rois mages à la con de la mièvrerie universelle, la famille, l'oncle roumain, les cousines aux yeux brillants, les mioches exaspérés,
- les bouses à la télévision pour occuper l'enfant chéri, les remakes bien-pensants d'histoires cul-cultes, les conneries sur les traîneaux, les rennes, les cadeaux, les enfants sages tant qu'ils sont blonds et qu'ils vivent proprement dans des banlieues middle-class américaines,
- la télévision de Noël dans son ensemble et son cortège d'immondices gluantes,
- les repas de Noël, burp, mauvaise conscience,
- son propre attendrissement crétin devant les yeux embués de Sigmund.

Merde.

Déjà que j'aimais pas Noël avant...







Tiens, autant pour l'esprit de Noël : quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi un quidam arrive sur mon blog de père angoissé en tapant la recherche paco se branle dans la voiture avec un un aspirateur ? Ouais franchement, j'aimerais bien savoir...